La loi ESR (Enseignement Supérieur et Recherche) du 22 juillet 2013, crée l’obligation, pour tout étudiant de classe préparatoire, de s’inscrire parallèlement dans une université. Inscription autrement appelée « cumulative ».
Lors de l’année scolaire 2014 – 2015, le lycée Janson de Sailly, à l’instar de tous les établissements à classes préparatoires, a donc procédé à l’écriture d’une convention avec plusieurs universités.
Le propos de ces conventions est de fixer les termes d’une collaboration liée au suivi des étudiants et à leurs éventuelles réorientations en université. Pour cela, ont été actées la validation et la sécurisation des parcours par l’université pour tout étudiant ayant satisfait aux exigences scolaires et règlementaires d’une classe préparatoire aux grandes écoles.
A cet effet, sont accordés à l’étudiant à chaque fin de semestre 30 crédits ( ECTS) correspondant à la validation de celui-ci. Ce sont ces crédits alloués à l’étudiant par le conseil de classe de CPGE et reconnus par l’université qui représentent la sécurisation des parcours et le point d’ancrage du partenariat.
Autrement dit, tous les étudiants doivent s’inscrire en Licence 1ère année (L1) dans une des universités conventionnées. Si l’étudiant obtient ses 60 crédits (ECTS) à la fin de sa première année de CPGE, il sera de fait – et par convention – admis, parallèlement à sa classe préparatoire, en Licence 2ème année (L2).
Liste des universités conventionnées avec le lycée Janson de Sailly:
Cas particulier de la convention avec l’Université Paris Dauphine
Le lycée Janson de Sailly est signataire d’une convention avec l’Université Paris Dauphine. Cette convention particulière a fait l’objet de la création d’un diplôme – le DECP – attestant, dans le cas où un étudiant serait inscrit en L1 à l’université Paris Dauphine, de la validation de la 1ère année de CPGE et de son admission parallèle en L2.
Pour autant, il n’y a pas d’automaticité lorsque, dans le cadre d’une réorientation, un étudiant souhaite rejoindre l’université. Paris Dauphine instruira le dossier – certes avec bienveillance – mais se réservera le droit de donner une suite favorable ou défavorable à la poursuite d’études au sein de son université.
